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D
écouvrez
la
face
cachée
de
votre
personnalité
Le Décontracté
heure pour lui expliquer comment on fait la tâche ; une heure
pour surveiller qu’elle la fait bien ; une heure pour la corriger ; et
finalement une heure pour la faire à sa place. Le Décontracté n’a
pas la vocation du labeur solitaire.
Le Décontracté a donc fondamentalement besoin d’être encadré. La
« famille », le « nid », le « cadre humain de référence » vont être
pour lui capitaux. Il couve en secret le fantasme de n’être plus que le
gros bébé douillet d’une maman très tendre et d’un papa câlin qui le
prendront complètement en charge. Bien sûr il ne peut pas le dire.
Nous sommes dans une société de compétition où ces choses-là ne
sont pas bonnes à dire. Et puis il n’a pas l’habitude. Alors il va se taire
et se contenter de vous regarder. Mais d’un regard qui en dit long.
Le Décontracté ne sera fait ni pour les métiers solitaires, ni pour les
milieux professionnels glacés, ni pour les tâches à responsabilités. Il
ne pourra s’épanouir qu’au sein d’une équipe qui saura l’épauler, le
stimuler, le discipliner et lui dicter aussi précisément que possible
la marche à suivre. Tout se passe comme si le Décontracté n’avait
été conçu que pour être le reflet fidèle de son milieu.
3/ La faculté d’adaptation
La conséquence de l’hyperdépendance, c’est la malléabilité. Le
Décontracté, nous l’avons vu, n’est que le reflet de ses milieux
d’appartenance : société, entreprise, équipe, famille. Il a, somme
toute, très peu d’originalité. Cela constitue l’un de ses plus grands
points forts. On recrute par exemple dans leurs rangs d’excellents
mimes, d’excellents comédiens, d’excellents musiciens exécutants.
Car leur extraordinaire plasticité, libre de toute norme personnelle,
leur permet de se modeler à n’importe quelle image.
Le Décontracté que vous connaissez personnellement ne dit en
effet pratiquement jamais non. Par indolence autant que par indif-
férence. Mais vu de l’extérieur, cela sera interprété par les individus
actifs comme de l’acceptation active. On y verra de la diplomatie,
de la souplesse, du calcul politique sinon de l’opportunisme. Le