les plus importantes de cette lettre. Elles en justifient à
elle seule l’écoute ou la lecture.
Voici encore quelques conseils de précision. L’efficacité
d’un message croît en effet en raison directe de sa préci-
sion. Trop de livres de 400 pages pourraient se résumer
en 4 et s’encombrent de 396 pages de remplissage. De
la même façon que les hommes d’action efficaces sont
ceux qui n’entreprennent jamais rien qu’à proportion de
leurs compétences, les hommes de communication
performants sont ceux qui n’ouvrent la bouche (ou ne se
mettent à écrire) que quand ils ont quelque chose à dire.
C’était d’ailleurs mon drame personnel à 19 ans. Je vou-
lais absolument être écrivain alors que je n’avais rien à
dire. Je me rattrape tant bien que mal ici en m’efforçant
de ne dire que ce que j’ai à dire en évitant les dilutions
habituelles.
Éviter formellement les mots qui ne veulent rien dire,
c’est-à-dire le style « homme politique » ou « universi-
taire ».
Bannir une bonne fois pour toutes de son langage les
« Toujours », les « Jamais », les « Tout » et les « Rien »
qui gonflent habituellement les scènes de ménage.
Quand il s’agit de confier une tâche, fixez des objec-
tifs mesurables et des échéances précises.
Le simple fait de se fixer une échéance double le rende-
ment d’un travail donné.
Et pour finir, le B.A.BA de la communication interper-
sonnelle :
Regarder votre interlocuteur droit dans les yeux
quand vous parlez ou quand il parle.
Si,
a contrario
, et à l’image d’un grand nombre d’universi-
taires ou d’hommes politiques, vous êtes soucieux de
ne pas vous faire comprendre et de n’avoir que des
et de saboter ses relations de couple
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