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D
écouvrez
la
face
cachée
de
votre
personnalité
L’ Irréprochable
compétition économique, voire dans l’éducation. Il a alors la répu-
tation d’un maître redoutable et l’on voit réémerger la longue règle
jaune du directeur d’école de la Troisième République.
La mode ou bien l’époque conditionnent toujours un peu le taux de
fréquence d’Irréprochables Impérieux dans une population. Il y eut
par exemple au Moyen Âge ou à l’occasion des dernières guerres
mondiales, des périodes difficiles où la force de caractère constituait
la reine de toutes les vertus. C’est à l’occasion des heures difficiles de la
nation, de l’entreprise ou de la famille que l’Irréprochable Impérieux
se révèle et se réalise simultanément. En temps de paix, de calme plat
ou de croissance facile, on le traite injustement de paranoïaque, de
sadique ou de néo-nazi, si c’est un homme, de vieille fille revêche ou
de garçon manqué si c’est une femme. Si l’on prend pour symbole
de l’Irréprochable Impérieux le samouraï, couvert de plaques de fer
et armé d’un grand sabre, on comprendra que quelle que soit la
saison et quel que soit l’endroit, il sera toujours porté par sa nature
à se mettre du côté du parti de la guerre.
L’Irréprochable Impérieux a le corps et l’âme couverts de cicatrices.
C’est du reste ce qui fait la différence avec l’Irréprochable Répressif.
L’Irréprochable Répressif donne des coups plus qu’il n’en reçoit.
Indépendant jusqu’au fond de l’âme, il ne s’implique guère. Il est plus
motivé par ce qu’il récuse que par ce qu’il demande. L’Irréprochable
Impérieux est, comme le Passionné, partie prenante d’un projet à
mener à son terme. Il faut que cela aboutisse. Et c’est pour faire
aboutir son projet qu’il livre ses batailles.
L’I
rréprochable
T
ourmenté
,
l
’I
rréprochable
P
erfectionniste
Pour chaque caractère, il faut prévoir une évolution où le sujet, ne
pouvant se réaliser naturellement dans l’existence, recherchera la
sublimation dans l’écriture ou la création artistique. Les Irréprochables
écrivains, peintres, musiciens ou chefs d’orchestres ont tous un point
commun : ce sont de grands perfectionnistes. Il sont tous tourmentés
par l’idée que leur œuvre ne vaut rien à côté de la perfection, qu’elle
pourrait être mille fois meilleure.