— en 20 %, 10 %,
        
        
          — en 20 %, 6 %,
        
        
          — en 20 %, 3 %,
        
        
          — en 20 %, 1 %.
        
        
          Pourquoi donc s’ennuyer à perdre ces 80 % de temps qui
        
        
          ne servent pratiquement à rien (prendre un petit café,
        
        
          pester contre le tatillonnage des fonctionnaires, la tyran-
        
        
          nie des chefs ou la démotivation des employés, regarder
        
        
          par la fenêtre) ?
        
        
          Restent 20 %.
        
        
          20 % de 40 heures hebdomadaires, cela ne fait pas loin de
        
        
          nos 7 heures.
        
        
          En résumé, votre efficacité réelle ne dépend absolument
        
        
          pas du temps que vous passez chaque jour sur votre
        
        
          lieu de travail. Celle-ci ne sert qu’à vous donner bonne
        
        
          conscience. Votre efficacité réelle découle en revanche
        
        
          directement de votre capacité à vous concentrer, pendant
        
        
          le temps du travail, sur ce qui est vraiment essentiel.
        
        
          Et parmi ce qui est essentiel, à faire la part de ce qui est
        
        
          vraiment essentiel, et de l’essentiel qui dissimule un
        
        
          accessoire ou une tâche certes intéressante, mais qu’on
        
        
          pourrait néanmoins déléguer (avec profit, car les tâches
        
        
          intéressantes et importantes motivent souvent ceux à qui
        
        
          on les confie).
        
        
          Et parmi les tâches vraiment essentielles, à faire la part des
        
        
          tâches qu’au fond vous jugez véritablement essentielles et
        
        
          celles qui sont seulement urgentes, spectaculaires ou
        
        
          essentielles uniquement dans le regard des autres.
        
        
          La qualité numéro 1 du travailleur efficace est sa capacité
        
        
          à refuser de travailler (dès lors que ce travail n’est pas
        
        
          fondamental au fond de lui). C’est sa capacité, dans le
        
        
          travail, à CHOISIR.
        
        
          L’art de perdre son temps
        
        
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