nous avons vu vivre (par nos parents par exemple) ou
que nous avons vécues nous-mêmes : on peut parler
alors d’«
habitudes relationnelles
».
Notre équilibre exige par ailleurs de vivre un certain
nombre de relations :
— des «
relations psychothérapeutiques
», car il est des
blessures qui devront toute la vie être pansées,
— des «
relations économiques
», car autant d’argent
qu’on en souhaite est parfois difficile à conquérir.
Le perfectionniste, soucieux de la satisfaction de l’inté-
gralité de ses besoins, a l’habitude d’assigner puis d’en-
seigner autour de lui des rôles. Il goûte en amateur aux
joies de la mise en scène.
Or pour réussir ses relations, il y a un principe, simple,
mais incontournable : privilégier la personne sur la rela-
tion.
Le perfectionniste, dont le mignon péché est de rester
centré sur la relation plus que sur l’interlocuteur, se
prépare à une vie relationnelle difficile (s’il est pauvre) ou
truquée (s’il est riche). Quand se présente un interlocu-
teur nouveau, il ne fait pas d’effort pour accorder sa
longueur d’onde. Et souvent il succombe aux charmes
dangereux de la «
comédie des contraires
».
La comédie des contraires consiste à accentuer le jeu des
différences de rôle. Le même homme peut s’amuser à
faire le gamin avec un collaborateur plus âgé et à faire le
vieux renard expérimenté une heure plus tard avec un
collaborateur plus jeune.
Or l’échange véritable n’a cependant lieu que lorsque
deux individus se trouvent à même hauteur. Les relations
de domination/soumission/rébellion ne sont pas compa-
tibles avec un échange sérieux. L’amitié s’arrête où l’éga-
lité cesse. La comédie des contraires est contraire aux
relations authentiques.
et de saboter ses relations de couple
125