la décharge est violente, plus la négociation sera facile
ensuite.
L’issue de l’entretien dépendra donc en grande partie de
votre aptitude à maîtriser vos propres nerfs et à jouer sur
le SILENCE et la PASSIVITÉ au début.
On s’efforcera donc au commencement de :
Ne pas interrompre l'interlocuteur.
Ne pas chercher à se défendre tout de suite.
Prendre la parole le moins possible.
Ne paraître ni en colère, ni amusé, ni paniqué, ni
découragé, rester NEUTRE.
Éviter formellement de contre-attaquer, de critiquer
ou de remettre en cause votre interlocuteur (sinon tout
dégénère très vite).
Si vous n'êtes absolument pas disponible, le dire fran-
chement et très clairement tout de suite en expliquant
pourquoi. Dire par exemple : « Je voudrais qu’on remette
cette explication à demain car je suis fatigué ce soir et
je ne suis pas en possession de tous mes moyens. »
Une fois seulement la phase émotive terminée (celle-ci
peut durer longtemps), on peut alors entamer la phase,
très objective, d’information mutuelle dont l’objectif est
de dissiper les malentendus. Il faut en effet savoir que
dans 99 % des cas la colère et le conflit s’expliquent par
un manque d’information sur la situation intime de l’in-
terlocuteur, à commencer par la façon, souvent très per-
sonnelle, dont il perçoit les faits.
On peut alors :
S'il y a malentendu (c'est presque toujours le cas),
énoncer la phrase : « Il faut maintenant que je vous
donne une information » en le regardant dans les yeux
en silence.
et de saboter ses relations de couple
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