S’expliquer en détail sur la façon dont les faits ont
été perçus. Ne surtout pas avoir peur d’expliciter ses
peurs, ses inquiétudes, ses angoisses et sans doute les
expériences personnelles un peu traumatisantes qui les
expliquent et sans la connaissance desquelles votre
interlocuteur ne peut pas comprendre ce qui se passe.
Il est par ailleurs souhaitable, afin de rendre cette phase
plus éclairante encore, de :
Interviewer à votre tour votre interlocuteur en lui
posant par exemple des questions techniques, objec-
tives et précises.
Énoncer des faits concrets, précis, chiffrés ou datés.
Éviter formellement les généralisations floues.
Une fois l’explication donnée, on peut alors conclure, et
par exemple :
Interviewer longuement votre interlocuteur sur les
solutions qu'il préconise et lui demander un avis sur
la façon dont lui-même s’y prendrait pour résoudre le
problème dans sa globalité.
Proposer alors des solutions de compromis précises.
Si cela n’est pas possible, promettre de réfléchir et
compter sur le temps.
Si vous souhaitez au contraire que le conflit n’aboutisse
pas, qu’il ne soit pas le ferment d’un renouvellement de
la relation, mais au contraire une occasion de l’abîmer
inutilement :
Faites comme les chiens qui aboient dès
qu’un autre chien se met à aboyer.
Contre-attaquez immédiatement sans écouter
votre interlocuteur (qui ne vous écoutera pas non
plus) et sans lui laisser le temps de décharger ses
peurs et ses émotions accumulées.
L’art de se faire des ennemis
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