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D
écouvrez
la
face
cachée
de
votre
personnalité
L’ Idéaliste
en solitaire. Ce projet-là, cette « ambition aspirative », qu’il soit
publiquement avoué ou tenu au contraire dans le secret le plus
profond, tient dans la vie de votre Idéaliste un rôle essentiel. C’est
l’unique attachement de son existence qui soit autre chose que du
bluff. C’est l’unique occasion de s’évader hors de soi, d’aimer et donc,
de s’aimer enfin peut-être. Pour la première fois de son existence,
l’Idéaliste va être capable, peut-être, de s’oublier. Et s’oublier, c’est
le commencement de tout. Dans l’idéal, plus que nulle part ailleurs,
vont s’unifier toutes les composantes du caractère de l’Idéaliste.
On pourra dire que l’idéal est le « catalyseur » de sa personnalité.
La fermeture (O
_
) y trouve son compte dans la concentration que
l’idéal suppose. Le côté rêve, imaginaire, valeur sacrée, justifiera E
+
.
C
_
flaire déjà le côté « perfectionniste » de l’idéal et d’excellentes
raisons pour ne pas précipiter la mise en marche. Tandis que la
perspective d’une démarche originale et personnelle, accessible
seulement à quelques rares initiés s’accommode tout à fait du
goût de l’Idéaliste pour l’indépendance (D
_
). Les mauvaises langues
diront bien sûr ici encore que l’idéal de l’Idéaliste n’est finalement
qu’un idéal prétexte ; que l’attrait du pacifisme n’est en fait que de
l’antimilitarisme déguisé ; que l’idéal n’est qu’un outil de plus pour
relativiser la grisaille quotidienne. Il est certain que l’Idéaliste a plus
de facilité à définir son idéal par ce à quoi il s’oppose que par ce qu’il
propose avec précision. Reconnaissons dans tous les cas que l’idéal
« fait vivre » l’Idéaliste. Aussi devez vous le respecter. Vous n’avez
pas le droit de briser les illusions de l’Idéaliste que vous connaissez
bien, même si elles sont évidentes et que vous avez parfaitement
raison, parce que ces illusions, c’est son identité.
D’illusions, il s’agit bien. Car ces ambitions aspiratrices, pour devenir
réalisatrices, nécessiteraient une faculté que l’Idéaliste ne possède
habituellement pas : la faculté de concrétisation. L’Idéaliste est ce
qu’on appelle dans le langage courant un « intellectuel ». C’est-à-dire
qu’il est beaucoup plus à l’aise dans le monde des idées que dans le
monde des choses, dans le monde de la conception que dans celui
de la réalisation, dans le monde des problèmes à poser que dans
celui des solutions à mettre en place, dans le monde des problèmes
que dans celui des profits. En d’autres termes, l’Idéaliste que vous
