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Découvrez la face cachée­ de votre personnalité
L’ Aimable
autant l’Aimable est à l’aise dans le monde des êtres où son intuition
féminine fait mer­veille, autant il a parfois du mal à se débrouiller
dans la structuration de l’espace et du temps. L’Aimable n’est pas un
homme de chiffres. Tout ce qui est méthode, logique, organisation,
ri­gueur, administration, échappe à sa tournure d’esprit qui est fonda-
mentalement globalisante et intuitive. De plus, l’Aimable n’a rien ni
d’un homme d’action, ni d’un homme de responsabilités. L’initiative,
la prévoyance, l’implication personnelle, le charisme et l’autorité ne
sont nullement chez lui des tendances spontanées. Si l’Aimable que
vous connaissez bien doit dans la vie se débrouiller tout seul, il y a
des chances pour que sa vie quotidienne prenne un peu l’allure de la
Bohême de Puccini. C’est chaleureuxmais c’est « bordélique » quand
même. Dans ces conditions, rien d’étonnant à ce que l’Aimable, plus
que n’importe quel autre caractère, ressente la nécessité d’un soutien
dans l’existence.
La recherche d’unprotecteur sera donc dans la psychologie de l’Aimable
une espèce de leitmotiv et cela ira même souvent jusqu’à contredire
son goût de l’indépendance. L’Aimable qui est en face de vous attend
que vous vous positionniez en protecteur vis-à-vis de lui. Il ne vous
le dit pas explicitement, bien sûr : cela ne se fait pas. Mais si vous ne
le faites pas spontanément, il risquera de vous en vouloir ou tout du
moins de se lasser de vous. Or il y a réciproquement deux manières
de se positionner vis-à-vis d’un protecteur : on peut jouer le rôle d’une
femme, on peut jouer le rôle de l’enfant.
L’Aimable a très souvent un côté féminin. Si c’est une femme, cela
passera très simplement : on dira que c’est une femme très féminine.
Si l’Aimable est un homme, les choses vont se compliquer, en parti-
culier si c’est un homme à responsabilités, étant bien entendu que
quand on a des responsabilités, il n’est pas de bon ton de se montrer
aimable. Plusieurs possibilités se présentent alors : sacrifice complet
de l’identité réelle (et forte tension intérieure), style de vie délibérément
« féminin » (pouvant conduire à l’homosexualité), dédouble­ment
de la personnalité (cadre dur et mari tendre), sublimation dans la
création (Stendhal, Cha­gall).
L’option « enfantine » devra faire face auxmêmes types de problèmes­
que l’option « féminine », selon le sexe, l’âge et la situation. Pas de