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D
écouvrez
la
face
cachée
de
votre
personnalité
L’ Aimable
des regards caractéristiques... qui n’ont d’autre effet que de laisser
le problème sans solution.
Pire encore, son horreur des conflits le pousse fréquemment à la
fuite. Au travail ou dans le couple, par exemple, dès qu’il y a un
problème – or, c’est inévitable qu’il y ait des problèmes et principale
ment au début – au lieu de chercher une solution, il (ou elle) prend
la voiture et retourne chez sa mère à deux heures du matin, à moins
qu’il ne jette brutalement sa démission le quinze du mois à deux
heures de l’après-midi. Enfin, l’Aimable Boute-en-train possède ce
dernier point commun avec l’Exubérant, il s’implique souvent au-
delà du raisonnable dans ses relations affectives. Un peu naïf et trop
peu méfiant, il ne pressent jamais le mal. Les douches froides sont
donc inévitables, cruelles et régulières. Dis-moi ce que tu cherches
à paraître et je te dirais ce que tu es : c’est bien souvent le contraire.
Le côté boute-en-train de l’Aimable Boute-en-train dissimule bien
souvent une fragilité profonde. L’Aimable Boute-en-train est unAimable
Hédoniste et fragile.
L’A
imable
P
rofond
, A
moureux
, R
eligieux
ou
M
élodiste
La profondeur chez l’Aimable peut être favorisée par des dispositions
génétiques, quand l’introversion est par exemple un peu plus marquée
que chez la moyenne des Aimables (facteur E
+
accentué, facteurs O
+
,
D
+
et
C
_
atténués). Mais l’existence peut aussi favoriser la profondeur :
une enfance difficile (comme chez Marylin), des drames de toutes
sortes, la fréquentation de gens profonds ou la lecture de livres sérieux,
le tout étant bien ruminé, bien digéré : en un mot, la culture, culture
étant définie comme la plus grande surface possible de vécu multiplié
par la plus grande hauteur possible de ressenti. Le produit fini qui
en résultera ne pourra qu’être une variété d’Aimable bien spécifique
dans la mesure où ce qui constituait un point fort de son caractère,
l’insouciance et la superficialité, s’éclipsent ici considérablement.
On peut se représenter la « profondeur » propre à l’Aimable non
comme un état, mais comme un processus avec une origine : l’an-
goisse, et un aboutissement : la responsabilité. Comme on le voit,
un caractère, c’est l’embryon d’une destinée :