Ignorer la diététique et
la gastronomie technologiques
L
e téléphone peut faire gagner un temps énorme en
vous permettant d’être partout à la fois sans même
vous déplacer. Le téléphone de poche augmente encore
ces possibilités, notamment par le fait que par un numéro
unique n’importe qui peut vous toucher à tout moment
sans savoir où vous êtes.
Mais, comme tout ce qui est efficace, le téléphone est dan-
gereux et peut vous faire perdre beaucoup de temps :
encombrer par exemple votre esprit de tas de données
superflues ou interdire toute concentration par des inter-
ruptions constantes.
A qui souhaite survivre dans la civilisation interactive,
il y a donc une véritable diététique du téléphone à
respecter (comme il y a aussi une diététique de la télévi-
sion et de l’ordinateur) si l’on veut préserver son équi-
libre et sa vie relationnelle. En beaucoup de choses, le
grand défi de l’homme interactif, ce n’est plus d’acquérir
(comme son ancêtre industriel), c’est de sélectionner ; ce
n’est plus l’acquisition, c’est la diététique.
Voici donc trois habitudes excellentes, destinées à vous
protéger du téléphone et de ses dangers :
Prévoir des plages de temps bien précises pour être
accessible par téléphone (par exemple chaque jour de
14 heures à 16 heures ou une fois par semaine le mercredi
matin) et faites-les connaître systématiquement dès que
vous confiez votre numéro. Au besoin, faites-les imprimer
sur vos cartes de visite.
Débrancher systématiquement votre téléphone ou votre
GSM quand vous ne voulez pas être dérangé, c’est-à-
dire tout le temps sauf pendant les plages horaires
dévolues à cet effet.
et d’en faire perdre aux autres
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