Une contrainte, un principe, conditionne toutefois son
efficacité et le respect de ce principe, unique, présente
tant d’importance qu’à son oubli, tout l’édifice s’effondre :
Rien, absolument rien, ne doit vous distraire de votre
« bloc » pendant son exécution.
La moindre distraction, comme une goutte de pluie, en
appelle rapidement d’autres. C’est une garantie d’échec
pratiquement imparable.
Faisons ici une parenthèse sur la distraction.
La distraction peut prendre deux formes bien différentes :
— Il y a les distractions d’origine externe : les «
distrac-
tions exogènes
». C’est par exemple le téléphone qui
sonne ou du remue-ménage dans la pièce d’à-côté.
— Il y a les distractions d’origine interne : les «
distrac-
tions endogènes
». Votre envie de rester concentré
est médiocre. Des tas d’idées ou d’envies parasites vous
passent par la tête (prendre un café, passer un petit coup
de fil, etc.).
Aux distractions exogènes, vous pouvez remédier par un
certain nombre de précautions matérielles simples juste
avant d’entamer votre bloc :
Vous isoler le plus possible.
Débrancher le téléphone.
Boucher vos oreilles avec de la cire, du silicone ou ce
qui vous tombera sous la main.
Choisir un moment où vous savez que la probabilité
d’être dérangé est pratiquement nulle : le week-end, le
soir très tard, le matin très tôt, ou pendant l’heure des
repas.
Aux distractions endogènes, vous pouvez remédier de
deux façons :
L’art de perdre son temps
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