pendant quelques mois ou quelques années. Il y a un
loyer affectif à payer chaque mois, mais dont le montant
reste inférieur à celui de l’achat. Et puis le risque est bien
moins important. Quand on achète, on prend le risque
de se trouver un jour à court et de ne plus pouvoir rem-
bourser les échéances de la banque.
— Il y a encore la formule de la chambre d’hôtel, où l’on
dort une nuit sans corvées matérielles pour un prix
forfaitaire. Ici se dessinent les sous-catégories des hôtels
de famille, des hôtels de chaîne, des petits hôtels de pro-
vince et des palaces luxueux (mais très coûteux) dans les
stations de luxe au bord de la mer. Chacun d’eux offre
parfois une formule de demi-pension ou de pension
complète.
— Il y a aussi la possibilité de dormir chez un voisin, un
ami ou un collègue. Cette formule est l’une des moins
onéreuses, même si elle suppose que vous retourniez un
jour ou l’autre l’ascenseur.
— La plus moderne des formules est peut-être celle de la
propriété partagée. Elle est en pleine explosion. La même
maison appartient alors très officiellement à différents
propriétaires qui se la partagent tout au long de l’année.
Dans les pays du sud, on appelle cela de la polygamie,
quand plusieurs femmes se partagent un seul homme.
Quand plusieurs hommes se marient officiellement avec
une seule femme, on pourrait appeler cela de la «
polyan-
drie
» (du grec « poly » = « plusieurs » et « andros » =
« homme »)
— D’autres formules existent encore. Il y a celle du squat-
tage, du foyer de jeune travailleur, de la résidence univer-
sitaire et même de la nuit à la belle étoile (c’est la solution
la moins coûteuse). On ne saurait toutes les énumérer,
tant est démesurée l’imagination des hommes (et des
femmes).
et de saboter ses relations de couple
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