voisine. Cela vous fera réaliser des économies précieu-
ses en préambules et postambules, et surtout en motif
d’éparpillement (entre votre pièce et la pièce voisine, il
y a le distributeur à café ou le placard à biscuits).
Téléphonez toujours et par principe avant de vous
rendre à un rendez-vous, afin d’en vérifier une dernière
fois l’opportunité. Deux fois sur trois, un rendez-vous
peut être remplacé par un entretien téléphonique.
Passer un coup de fil à la dernière minute vous pré-
munit en outre des lapins et des malentendus toujours
possibles.
Dès que vous avez un temps mort (par exemple dans
un embouteillage ou dans un long trajet à pied ou en
voiture), sachez que deux possibilités majeures s’offrent
à vous : vous concentrer une fois de plus sur votre tâche
prioritaire ou dégainer votre GSM et établir des
connexions nouvelles entre ce que vous faites et ce que
les autres font. De même que la valeur d’un neurone se
mesure à l’importance de ses connexions avec les autres,
votre valeur professionnelle se définit par la mesure
dans laquelle vous êtes devenu un nœud de communi-
cations, un carrefour obligé pour les partenaires exté-
rieurs et intérieurs de votre entreprise. Vous valez ce que
vaut votre carnet d’adresses.
Bref, tout se passe comme si l’art du téléphone consistait
à appeler le plus possible en se laissant joindre le moins
possible. Évidemment, si tout le monde faisait la même
chose, ce ne serait pas facile. Peut-être la solution réside-
t-elle dans la définition, la publication et la connaissance
de plages d’appel bien précises et propres à un individu.
D’autres outils, accessibles à bon marché dans n’importe
quelle FNAC, peuvent vous faire gagner un temps pré-
cieux et un surcroît de productivité extraordinaire. Un
dictaphone est souvent intégré aux organiseurs ou aux
et d’en faire perdre aux autres
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