en vous octroyant du bon temps. Si votre patron
rouspète pour le principe, consolez-vous en vous disant
qu’il n’est qu’un imbécile, puisqu’il fait passer ses
principes avant la productivité de ses collaborateurs.
La « Vie à Contretemps » présente en outre un intérêt
considérable sur le plan économique : celui de vous offrir
une vie de Grand Seigneur à des tarifs de basse saison. En
septembre, en juin ou en février, les tarifs sont parfois
minorés de 50 %, sans compter que l’on est à peu près
sûr à ces périodes d’avoir de la place partout sans temps
d’attente.
Mais que faire pendant les vacances ? Rester chez vous,
pardi ! Paris martyrisé est enfin libéré. Une des plus
belles villes du monde pour vous tout seul. La place de
stationnement facile partout et plus d’embouteillages à
Chilly-Mazarin.
Il ne faut donc pas être grand clerc pour édifier tout un
nouvel art de vivre, assis tout entier sur cette maxime
assez simple : « Vivez à contretemps ».
Mais, objectera le sceptique, si vous avez des enfants, si
vous travaillez pour le compte d’un patron con(formiste),
cela ne peut pas marcher : vous êtes bien obligé de tenir
compte des vacances scolaires et des dates de fermeture
de l’entreprise.
C’est pour cela qu’il faut chercher au maximum à vivre
en dehors du système, se débrouiller pour avoir le moins
de patrons possibles, et ne mettre ses enfants à l’école que
lorsqu’on ne peut vraiment pas faire autrement !
Vivre à contretemps est non seulement une garantie de
productivité supérieure, mais également de qualité de
vie. Vacances plus tranquilles, travail moins stressant et
pertes de temps idiotes réduites au minimum.
et d’en faire perdre aux autres
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