cerveau. Un partage du travail s’opère insidieusement
au fil des années. Il vous adapte à sa façon de travailler
au moins autant que vous personnalisez son interface.
Le meilleur soldat est bien souvent celui qui dispose des
armes les meilleures. Les flèches des cavaliers mongols ne
faisaient guère le poids devant les canons russes et
Alexandre vainquit les Perses en partie grâce à la supério-
rité des lances immenses de ses fantassins. Le meilleur
artisan est souvent celui qui dispose des meilleurs outils.
Dans la compétition internationale (mais aussi nationale)
celui qui gagnera sera sans doute celui dont l’équipement
sera non seulement le plus performant, mais également
le plus léger. La lourde infanterie chinoise fut toujours
impuissante devant les flèches de bois et les petits che-
vaux des cavaliers mongols. Et le petit ordinateur de
poche parfaitement maîtrisé l’emportera probablement
sur la grosse station de bureau équipée de la toute der-
nière version de nombreux logiciels sophistiqués.
Il est bien évident que si votre objectif est de rester impro-
ductif et de perdre non seulement un maximum de
temps mais également votre identité, la consigne est tout
autre :
Consommez la télématique en glouton, sans
art et sans modération.
Déléguer peu et mal
L
’ouverture aux machines ne suffit pas pour bien gérer
son temps. Une ouverture spontanée à ce que les
autres ont de meilleur est une qualité irremplaçable pour
qui a des hommes à gérer.
et d’en faire perdre aux autres
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