journées sont découpées en périodes de 90 minutes envi-
ron, constituées elles-mêmes de trois phases principales :
— Une phase de douleur (légère) pendant laquelle on
peut faire preuve d’intransigeance, d’esprit critique,
voire d’agressivité : la «
phase de crise
».
— Une phase de plaisir et de sérénité, où l’optimisme
revient avec la bonne humeur : la «
phase de producti-
vité
» ou «
apogée
».
— Une phase d’inattention au cours de laquelle nous
commettons souvent de petites maladresses (par manque
d’attention) et où surviennent parfois de petits incidents :
la «
phase d’absence
».
Une série de sages recommandations en découlent :
Faire une « mini-pause » de 5, 10, 20 ou 30 minutes à
la fin de chaque cycle d’une heure et demie environ,
c’est-à-dire en gros, après une heure d’activité. Elles
sont à mettre en œuvre dès qu’on se met à bâiller ou
à rêver un peu, en un mot dès que la vigilance baisse.
Ces véritables récréations, à pratiquer toute la journée,
nous permettrons d’être beaucoup plus frais au cours
du cycle suivant.
Remplir ces pauses avec du vrai repos : une petite
sieste par exemple. L’idéal est de ce point de vue de
disposer d’un matelas auprès de son bureau. L’erreur
est en revanche de les dénaturer avec un excitant
comme du café ou en passant un coup de fil stressant.
On ne saurait trop, de ce point de vue, conseiller de
rester seul pendant ces récréations et de se déconnecter
de toutes les sources de stimuli.
Ne pas se mettre au travail quand on n’a pas envie de
travailler.
Se mettre au travail dès qu’on a envie de travailler.
Interrompre son travail dès qu’on a envie de l’inter-
rompre.
L’art de perdre son temps
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