accord, comme un succès, en appelle souvent un autre.
C’est le « principe de proximité ».
Accepter, quand elle existe, d’endosser une partie
de la responsabilité et le faire savoir d’emblée. C’est le
« principe de solidarité ». Parler éventuellement de ses
propres fautes et de ses propres erreurs. Vous assainissez
ainsi dès le départ la critique de ce qui l’empoisonne
habituellement le plus : les questions d’amour-propre et
de susceptibilité.
Dire « Je » et parler de ses émotions plutôt que de dire
« Tu » ou « Vous » et de porter une accusation. C’est le
« principe d’authenticité ». Exemple : « Je suis déçu car
j’ai un surcroît de travail en ce moment et j’espérais
que vous m’aideriez ».
Insister sur les comportements qu'on voudrait voir
acquérir, non sur ceux qu'on voudrait voir disparaître.
C’est le « principe de progrès ». Exemple : « Pourriez-
vous arriver une demi-heure plus tôt à partir de
demain ? ».
Rester simple, direct, concret, précis. Éviter de tour-
ner autour du pot. C’est le « principe de simplicité ».
Exemple : « Est-ce qu’à partir de demain, vous pouvez
remettre les dossiers dans leur armoire avant de par-
tir ? ». La demande est un droit. Ce sont les tentatives
de manipulations obscures qui sont malsaines.
Donner une explication technique. C’est le « principe
d’objectivité ». Exemple : « Je risque d’avoir besoin des
dossiers ce soir. Il faut que je puisse y avoir accès rapi-
dement ».
Écouter attentivement la réponse et quelquefois la
« plaidoirie » de votre interlocuteur. Une décharge
émotive est parfois nécessaire. Et il est nécessaire que
vous la subissiez. C’est le « principe de réceptivité ».
Quelle que soit cette plaidoirie, éviter 1) de renchérir
sur la critique (si l’autre réagit, c’est justement parce
et de saboter ses relations de couple
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