Après un échec ou une petite contrariété, la première
chose à ne pas faire est de se décourager, se plaindre et
déprimer.
La première chose à faire est au contraire d’analyser
ce qui s’est réellement passé. Par exemple : « Si tu es
tombé de tes patins à glace, c’est parce que tu étais trop
raide sur tes jambes ».
La directive la plus importante est de recommencer,
autant de fois que nécessaire, jusqu'à ce que l’on réus-
sisse, en étant persuadé que la réussite est possible, que
l’on va réussir.
Le cadeau le plus important que l’on puisse ainsi faire
à un enfant dans son enfance est celui de la confiance
en lui.
À la limite, un excellent éducateur serait celui qui, sans
jamais émettre de directives ni même de conseils d’aucune
sorte, se contenterait de l’écouter et de le regarder avec
intérêt en encourageant activement toutes ses initiatives
et en le félicitant systématiquement pour chacun de ses
« progrès », même minuscules.
Car ce qui fait toute la différence entre l’enfant qui réus-
sira sa vie et celui qui la manquera, c’est que le premier,
comme il a confiance en lui, s’aime personnellement.
Celui qui s’aime personnellement se fait aimer des autres.
C’est immanquable, car il n’y a pas de séduction sans
narcissisme. Il réussit en outre une grande partie de tout
ce qu’il entreprend, car lorsqu’il rencontre un obstacle,
à n’importe quel âge de sa vie, il s’arrête, réfléchit et
recommence d’une autre façon. Enfin, comme il pense
qu’il est bon, il n’hésite pas à entreprendre une multitude
de choses. Or il en est bien souvent de la réussite comme
de l’amour : le succès ne va pas au plus valeureux. Il va
au plus entreprenant.
et d’en faire perdre aux autres
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