lauriers » est une notion devenue anachronique au XXI
e
siècle.
Il y a donc, à l’intention de celui qui souhaite utiliser au
mieux son temps et appartenir à l’aristocratie de demain,
une série de recommandations que l’on peut faire dès le
plus jeune âge :
Installer, au centre de son système de valeurs, la maî-
trise de la connaissance sous toutes ses formes.
Privilégier systématiquement la maîtrise des savoir-
faire pratiques utiles aux connaissances théoriques que
le cerveau oublie si vite. On citera par exemple la maî-
trise d’une langue étrangère, d’un logiciel de gestion
financière, d’une technologie de pointe (comme la fibre
optique ou la chirurgie du cerveau), d’une famille de
machine, d’une technique de relations humaines
(comme l’entretien d’achat), des fichiers d’adresses sur
Internet ou du foie gras poêlé au vinaigre de framboise.
S’efforcer d’être aussi spécialisé que possible au
sein même de cette spécialité : c’est le seul moyen de
parvenir à l’excellence. Avoir toujours pour objectif de
devenir le meilleur au niveau mondial.
Entretenir en permanence son statut d’expert (menacé
à chaque instant) par un recyclage permanent des
connaissances et une remise en cause incessante de ses
productions.
Publier massivement sa qualité d’expert en exploi-
tant toutes les ressources des médias et des outils
de télécommunication. Posséder une adresse au sein
de chaque réseau : un site Web, un numéro 0800 et,
pourquoi pas ? des spots publicitaires à la télévision.
Dans le passé, les choses n’ont pas toujours été ainsi.
Dans la civilisation agricole, celle qui a duré en France
jusqu’au XIX
e
siècle et qui se prolonge encore dans
L’art de perdre son temps
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