Mettez-vous
dans la peau d’un industriel
N
ous vivons dans un monde de plus en plus ouvert.
Les gens voyagent de plus en plus, passent leurs
vacances de plus en plus loin, s’intéressent de plus en
plus aux langues étrangères. Le volume international
d’exportation s’accélère. Le monde se mondialise en
quelque sorte, au moins autant sur le plan économique
que sur le plan culturel. Il n’y aura bientôt plus un
petit coin de la planète où l’on ne bafouillera pas
un peu l’anglais, où l’on ne pourra pas commander
un hamburger ou un Coca-Cola, où l’on ne pourra pas
s’acheter un grand parfum français dans les boutiques
de luxe de l’aéroport.
Dans ce monde mondialisé, l’information s’échange
encore plus vite que les marchandises. Grâce aux satellites,
le téléphone, Internet et les grandes chaînes de télévision
(CNN) pénètrent absolument partout et permettent à
chacun peu à peu d’avoir accès, en temps réel, à la totalité
de l’information gratuite disponible : celle des morts
et celle des vivants. N’importe qui peut devenir un
érudit à moindre frais sans trop s’éloigner de chez lui. Il
suffit de rester l’après-midi à la bibliothèque, dans un
cybercafé ou plus prosaïquement dans un divan sous
les flots de culture offerts par la télévision.
Des terminaux multimédias gratuits permettant à
chacun de savoir à peu près tout sur tout, tout de suite,
commencent à peupler notre univers. Coexistent ainsi :
— L’ordinateur portatif amélioré, qui joue non seulement
à l’ordinateur, mais également à l’imprimante, au Fax, au
scanner, à la photocopieuse, au lecteur de CD-DVD, au
téléviseur, au téléphone audio, audiovisuel demain et
après-demain, multisensoriel…