— La montre-poignet ornée d’un bel écran couleur
et reprenant toutes les fonctions ci-dessus énoncées, à
l’exception peut-être du Fax, de l’imprimante et de la
photocopieuse. Un logiciel de reconnaissance vocale qui
n’obéit qu’à la voix de son maître autorise l’économie
d’un clavier.
— L’écran géant en 3 dimensions, qui occupe tout un mur
de la salle à manger ou même la totalité des murs de
votre chambre à coucher sans oublier le sol et le plafond.
On peut alors avoir l’impression de flotter sur un nuage
ou au fond d’un immense aquarium.
— Les petites lunettes hallucinogènes, avec un écran sur
chaque œil et un petit haut-parleur dans chaque oreille.
Elles sont accompagnées éventuellement d’une souris
dans le creux de la main et d’une sorte de survêtement
électronique. Des millions de transistors-simulateurs sont
cousus dans les doublures et font jaillir en chaque point
de la peau des sensations de froid, de pression, de plaisir
ou de brûlure.
— L’implant greffé directement à l’intérieur de votre
crâne, en prise directe avec les centres de l’expression et
de la perception. Toute frontière entre le réel et le virtuel
s’abolit alors définitivement.
Chacun de ces milliards de terminaux éparpillés sur
Terre est bien sûr connecté en permanence avec chacun
des milliards d’autres. Cela implique des conséquences
sociales.
La notion de hiérarchie, caractéristique de la civilisation
industrielle, perd brutalement toute signification.
Le « chef » était celui qui, situé au centre de l’étoile ou au
sommet de la pyramide, coordonnait le travail des uns et
des autres en recueillant, synthétisant et diffusant la tota-
lité de l’information disponible. Telle était la racine de son
L’art de démotiver ses collaborateurs
12