l’ouverture traditionnelle au monde extérieur, l’ouverture
interne peut se définir comme la capacité de l’entreprise
à dénicher, entendre et exploiter toutes les ressources
internes dont elle dispose, c’est-à-dire tout ce qui à de la
valeur et qui est susceptible de s’ajouter naturellement
aux ressources importées du monde extérieur.
Parmi ces ressources internes, on peut citer par exemple :
— La notoriété d’une marque, d’un produit, d’un colla-
borateur ou de l’entreprise dans son ensemble. Avoir été
un précurseur comme « slip » ou « frigidaire » est un
excellent gage de notoriété.
— Le fichier clients de l’entreprise, et même le fichier de
toutes les personnes et de toutes les organisations qui
à un moment ou à un autre se sont intéressées à l’entre-
prise. Au siècle des images, le fichier clients, gratuit et faci-
lement exploitable grâce à la micro-informatique, repré-
sente plus que jamais le vrai trésor de guerre de l’entre-
prise.
— Certaines ressources matérielles sous-utilisées, comme
par exemple des locaux qui ne seraient occupés qu’en
partie. Pourquoi un centre de formation professionnelle
ne s’aviserait-il pas d’utiliser ses salles, libres le soir ou
le week-end, pour organiser des cours du soir ou des
conférences ouvertes au grand public ?
— Les ressources géographiques, topographiques ou
climatiques. Elles ne coûtent absolument rien puis-
qu’elles désignent simplement la position où l’entreprise
se situe sur une carte. Mais le marché s’oriente lentement
mais sûrement vers la recherche du fournisseur local.
Entre deux boulangers étant parvenus tous deux, à force
de gains de productivité, à faire le meilleur croissant
possible au meilleur prix possible, allez-vous choisir
celui de votre village ou celui du village d’à-côté ? La qua-
lité de l’image locale et des relations chaleureuses avec
l’environnement local immédiat sont à soigner avec une
et de saborder son entreprise
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