Le seul moyen pour une petite entreprise d’émerger
aujourd’hui, d’éclore, comme un perce-neige, au sein
d’un marché saturé, c’est de se différencier, par un pro-
duit, des prix, ou une manière de faire inédits. Certains
besoins sont éternels, mais la manière de les satisfaire
peut être renouvelée à l’infini. Depuis la pizzeria où l’on
autocompose ses pizzas jusqu’au marchand de légumes
où l’on va arracher soi-même les carottes dans le potager
du commerçant, il y a toujours moyen d’échapper à la
normalité formelle.
Sur des pensers nouveaux faisons des
vers antiques...
Il y a deux moyens principaux d’alimenter cet effort
continu de différenciation. Le premier consiste à possé-
der, au sein de l’entreprise, des collaborateurs un peu
farfelus et à les encourager dans leurs farfeluteries. La
seconde consiste à écouter passionnément la clientèle.
D’ores et déjà, 50 % des améliorations des produits mis
au point dans les grandes entreprises viennent des
critiques ou des suggestions faites par les clients.
En conclusion, voici quelques suggestions à mettre en
œuvre quand on souhaite qu’une entreprise prospère :
Solliciter systématiquement le commentaire, le
conseil ou la critique du client après la vente.
Valoriser tout commentaire spontané. Remercier si
possible par un petit cadeau.
Interroger régulièrement dans l’entreprise les ven-
deurs et les gens du terrain : tous ceux qui sont en
contact direct et quotidien avec la clientèle, en vue des
améliorations possibles en termes de marketing.
Solliciter systématiquement la créativité du personnel,
par exemple par des primes à l’innovation.
Faire chaque mois de nouvelles expériences pour
essayer de se démarquer un peu plus de la concurrence.
et de saborder son entreprise
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