plus sur une solution un peu hybride mais qui permet de
gagner sur tous les tableaux à la fois.
Cette solution consiste tout bêtement à centraliser tout ce
qui peut l’être (administration, finances, informatique,
achats) et à décentraliser tout le reste (relations avec la
clientèle, traitement des commandes).
Financièrement, cela peut se concevoir sous la forme
d’une chaîne de franchisés, de participations d’une hol-
ding centrale à un tissu complexe d’entreprises semi-
indépendantes, semi-interdépendantes, soit sous la
forme de succursales autonomes.
On fera donc au chef d’entreprise, mais également au
chef d’État, qui est d’une certaine façon le « président »
d’une énorme entreprise, deux recommandations contra-
dictoires :
Allez le plus loin possible dans la centralisation
de tout ce qui peut l’être, en priorité des achats (afin
d’avoir des « prix »), de l’informatique (cohérence géné-
rale) et des finances (assouplir les trésoreries locales et
permettre les investissements importants).
Allez le plus loin possible dans la décentralisation de
tout ce qui peut l’être : les relations avec les clients, la
maintenance, le recouvrement des impayés.
Si,
a contrario,
vous souhaitez ruiner votre entreprise,
votre pays ou votre carrière, sachez que deux stratégies
contradictoires seront également payantes :
Obstinez-vous à contrôler tout ce qui peut
l’être depuis le fauteuil du président.
Délocalisez de façon frénétique.
et de saborder son entreprise
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