3)
Le salarié de l’ère industrielle-bureaucratique, qui
devient…
4)
Le travailleur indépendant.
Le travailleur indépendant touche un cachet s’il est
acteur de cinéma, des honoraires s’il est en profession
libérale comme un conseiller juridique. Il peut travailler
en
free lance
s’il est pigiste ou encore s’incarner dans une
entreprise individuelle s’il est artisan. Il incarne la situa-
tion extrême de l’indépendance.
Mais il y aura toujours des hommes obligés de travailler
en équipe ou le souhaitant. Il est donc nécessaire de
penser une organisation du travail organisante mais non
hiérarchisante.
Un modèle existe déjà et fonctionne assez bien. Il s’agit
tout bonnement de l’équipe éphémère qui se rassemble
autour de la réalisation d’un film de cinéma. On peut
imaginer que l’entreprise de demain ressemble au géné-
rique d’un film. Un rassemblement temporaire de talents,
une constellation provisoire d’étoiles, qui associent et
conjuguent leurs savoir-faire en vue d’un résultat précis.
Lorsque le film est terminé, l’équipe se décompose et les
fragments disséminés se recomposent un peu plus tard
avec d’autres fragments pour faire un nouveau film et
ainsi de suite. Internet aujourd’hui, sa descendance
demain, permet de rassembler en un clin d’œil, au niveau
mondial, les meilleurs spécialistes dans le cadre d’un
projet précis. Les associations temporaires pourront se
faire et se refaire en un délai record.
L’idéal serait peut-être une organisation du travail
qui permette à chacun de ne travailler que lorsqu’il en
a envie et seulement s’il en a envie. Le bénéfice apporté
serait considérable. On ne croiserait plus, dans les
bureaux, les usines et les laboratoires (ou ce qu’il en
restera) que des gens équilibrés, motivés, productifs.
L’art de démotiver ses collaborateurs
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