Monnayez chacune de leurs bonnes actions
par une multitude de primes ou de bakchichs. On
n’a pas encore trouvé mieux que le morceau de
sucre pour apprendre au chien à donner la patte.
Donnez à vos collaborateurs
de mauvaises habitudes
O
n fait grandir ses collaborateurs en faisant sauter
les verrous inutiles, en renforçant leur confiance
intime, en les confrontant quotidiennement à des défis à
leur mesure. Tous ces comportements sont des comporte-
ments de prévention. Ils visent à éviter de gaspiller un
potentiel latent.
On peut également stimuler activement la pensée de
ses collaborateurs en leur donnant de bonnes habitudes.
Il y a des collectionneurs de succès comme il y a des
collectionneurs d’échecs — loi de la vie profondément
injuste qui veut que l’argent aille plus facilement à celui
qui a déjà beaucoup d’argent, que l’amour aille à celui qui
a déjà beaucoup d’amour... idem pour la culture, l’infor-
mation, la formation, etc. Les collectionneurs de succès
ne le deviennent pas par hasard. Certes la chance, les
rencontres, les diplômes peuvent faciliter les choses, mais
je connais personnellement un grand nombre de gens
qui ont des diplômes et des relations et ne sont pas
devenus des bêtes à succès pour autant. En fait, je pense
que la condition primordiale pour réussir tout ce qu’on
entreprend est de faire tout au long de sa vie — semi-
consciemment, semi-inconsciemment — tout ce qu’il faut
pour. L’avidité de réussir est alors combinée à une
tournure d’esprit bien spéciale, acquise souvent dès le
berceau, ce que je propose d’appeler les « mécanismes
mentaux de l’Ouverture ».
L’art de démotiver ses collaborateurs
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