et de saborder son entreprise
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Valoriser infatigablement ses collaborateurs.
Ne jamais oublier de les encourager quand leur
comportement s’infléchit dans le bon sens.
Les regonfler dès qu’ils manifestent des signes de
découragement.
Si votre intention est au contraire de saborder votre
entreprise afin d’en être délivré au plus vite, alors la stra-
tégie à adopter est complètement différente. Toute votre
énergie doit alors au contraire se concentrer sur un seul
but : faire respecter votre statut de président-directeur
général ou, à défaut, de chef incontesté.
Un patron, c’est un patron, ne l’oubliez alors jamais. Et
si vous êtes une femme, n’oubliez jamais ceci : une
patronne, c’est une patronne, une femme qui se respecte.
Votre statut de patron ou de patronne vous confère un
droit essentiel : le « droit de rejet ». Le droit de rejet, c’est
le droit de faire taire celui de vos collaborateurs qui le
mérite et de le remettre « à sa place » en vertu de cette
seule évidence que vous êtes le patron — ou la patronne
— tandis qu’il n’est qu’un employé.
Votre statut de patron vous donne le droit — pour ne pas
dire le devoir — de critiquer un collaborateur quand vous
n’êtes pas content de lui, quand par exemple sans justifi-
cation valable, il évite de se présenter au pot que votre
femme avait organisé pour votre anniversaire. Soyez
d’une manière générale impitoyable dans la
critique (surtout quand elle n’est pas méritée) et réticent
à toute gratification (surtout quand elle est attendue).
La gratification, le sourire ou le compliment à l’égard
des collaborateurs présentent un inconvénient majeur. Ils
font que très rapidement ledit collaborateur devient trop
« fier ». Le collaborateur devenu « fier » est celui qu’on ne