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Ceux qui travaillent pour vous, pour l’entreprise ou
pour le travail en lui-même. Ceux-là sont de la bonne
graine. Il faut les conserver.
De même que le bon jardinier est celui qui sait faire la
part de la bonne graine et de la mauvaise graine, le bon
chef d’entreprise est celui qui sait faire la part de ceux de
ses collaborateurs qui travaillent pour l’argent et de ceux
qui travaillent pour le plaisir. Il saura récompenser les
seconds et faire fuir les premiers.
Un excellent moyen d’y parvenir est de se livrer à ce test.
Sous-payez systématiquement votre personnel
par rapport aux barèmes du marché du travail
dans la région.
La mauvaise graine (composée en général, je ne sais
pourquoi, de sujets brillants mais arrogants, d’hommes
et de femmes d’expérience mais revendicatifs) partira
d’elle-même.
Que faire quand un collaborateur que l’on croyait de
bonne graine vous trahit, passe brutalement dans la pre-
mière catégorie — celle de la mauvaise graine — et vous
demande une augmentation ?
À mon avis, il y a deux solutions et deux seulement :
Soit lui faire bien comprendre que c’est
vous le maître. Qu’il n’appartient qu’à vous de
décider de la rémunération des autres et des uns.
La colère, feinte ou réelle, sera ici d’un appui
précieux, surtout si elle est spectaculaire. Elle
dissuadera une fois pour toutes votre collabora-
teur de recommencer (au moins dans le cadre
de votre entreprise).
Soit lui montrer votre déception. Le mot
est important : dites-lui d’une voix distincte :
et de saborder son entreprise
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