autres fariboles. Tout cela ne sert qu’à exciter inutilement
vos collaborateurs. Le berger donne tous les soirs à ses
moutons la même ration de nourriture.
Payez vos collaborateurs au temps passé et
non pas à la tâche.
Que le résultat final soit bon ou mauvais, l’effort fourni
est à peu près le même. Je serais même tenté de dire que
l’effort est plus grand quand le résultat est moins bon.
L’écriture d’un bon livre ne coule-t-elle pas de source ?
L’écriture d’un mauvais ne demande-t-elle pas bien
plus de peine ? Demandez donc à vos collaborateurs
de compter soigneusement le nombre d’heures et de
minutes passées chaque jour devant la table de travail.
D’ingénieux dispositifs électroniques existent d’ores
et déjà dont vous pourriez tirer parti. Chacun de vos
collaborateurs possède alors tout simplement une carte
à puce qu’il insère dans une petite machine dès qu’il
arrive ou qu’il repart de l’entreprise. Les machines auront
toujours cet avantage sur l’homme qu’elles sont fiables,
précises, objectives et honnêtes.
Constituez des équipes aussi divisées
et déséquilibrées que possible
S
i vous souhaitez approfondir encore un peu le divorce
qui vous sépare maintenant de vos collaborateurs,
vous pouvez encore vous livrer à une astuce vieille
comme le monde. Il suffit pour cela de les amener à
divorcer entre eux ou, ce qui revient au même, en lan-
gage plus cru, à « semer la zizanie ».
et de saborder son entreprise
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