Veillez à ce que l’équipe soit soumise en permanence à
un défi, ambitieux, mais réaliste.
Si la cohésion de l'équipe croît en effet en général avec
l'importance de l'enjeu, au-delà d'un certain point,
l'équipe explose. Jusqu'à ce point limite, l’ambiance et
la motivation individuelle sont bien meilleures lorsqu'il
y a des objectifs ambitieux et des échéances précises.
Tenir compte des étapes normales du développement
d’une équipe nouvellement créée.
L'histoire de toute équipe passe en effet nécessairement
par quatre phases : Immobilisme, Intégration, Structu-
ration, Efficacité.
La « phase d’immobilisme » est bien connue par nous,
animateurs de stage, car elle caractérise souvent le
commencement d’un séminaire. Chacun s’observe, se
dissimule derrière un masque d’indifférence et concocte
en secret l’image qu’il va donner de lui aux autres. C’est
pour cette raison que l’animateur présente souvent d’em-
blée un premier outil de relations humaines : la « poignée
de main du bonjour ordinaire ». Il demande alors à titre
d’exercice à chacun des stagiaires de serrer la main de
tous les autres, comme on fait à la messe, dans les petits
villages de Provence. Cela permet de rompre immédiate-
ment la glace et de passer à l’étape suivante.
La « phase d’intégration » correspond assez bien à ce que,
dans un couple, on appelle la lune de miel. Elle est
le moment où l’on s’efforce par tous les moyens de récu-
pérer les déviants, les individualistes et les têtes de lard.
Elle est vécue par tout le monde comme un grand
moment d’euphorie. Mais comme à l’Institut les stages ne
durent en général que deux jours, cette phase n’est pas
terminée quand le séminaire prend fin. Les stagiaires
repartent avec une bonne image. Ce n’est pas mauvais
pour notre publicité !
et de saborder son entreprise
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